Quelque part en Sologne à la fin du XIXe siècle, une jeune fille rend les jeunes gens dingues en leur faisant foutre le feu à leur ferme en échange de ses charmes. Jeanne est la fille du Moa'ch, breton exilé dans une ferme dont le travail et le sérieux a convaincu le patron de le maquer avec avec sa progéniture Henriette. En labourant le champs, il accroche un jour sur une statue féminine envoûtée qui lui mettra le rifle jusqu'à ce qu'il s'en débarrasse. Et cela ne sera pas facile...
Seignolle recycle les vieilles légendes du coin tout en gardant la mesure et cette distance nécessaire pour ne pas sombrer dans le grand guignolesque. L'écriture n'est pas spectaculaire mais sa sobriété et l'ambiance décrite lui permet de se rapprocher d'écrivains de la campagne comme Giono, où le mystérieux, voire le ténébreux ne se révèle pas obligatoirement dans ce qui est visible, mais plutôt dans les atmosphères brumeuses, les comportements, quelques paroles d'êtres au visage fripé, marqués par une vie de travail...
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