Gispet - Petit carnet de rando - L'étang de Comte



Faut pas rater l'embranchement pour le camping. C'est bien simple, c'est juste avant la double voie matérialisée par le radar tourelle dont le superbe cou n'a pas encore été scié. Ensuite il faut prendre la direction du camping, le laisser à droite, prendre la route à gauche qui file dans la montagne. Le revêtement est tellement destroy qu'on est content lorsqu'on arrive sur la piste un ou deux km après. L'idéal c'est de monter pépère mais la randonnée est tellement fréquentée qu'il n'est pas rare de croiser une ou deux caisses qui descendent. Quand c'est un camping-car qui a passé la nuit en haut, c'est plus pénible et il faut rentrer les rétroviseurs. Au bout du chemin, deux grands parkings permettent de laisser les voitures avant de prendre le sentier balisé en jaune. Auparavant on peut aller faire un petit cliché de la cascade visible du parking. L'escalier en fer mène à ses pieds mais il faut juste être prudent où l'on met les siens car cela peut être glissant.

Le début du sentier est matérialisé par un gros panneau. La première partie serpente dans le sous-bois de manière intense. Elle n'est pas longue mais devient plus ardue lorsqu'il faut passer sur des plaques de granit lisses qui peuvent être glissantes pour peu qu'il y ait eu un peu de gelée dans la nuit. Rapidement on arrive à un replat fermé par une corde qui empêche les animaux de passer. A ce niveau, deux options s'offrent à nous. Soit on continue tout droit dans le sous-bois jusqu'au premier étang. S'il fait chaud c'est une bonne option mais en fin de journée, on risque de se peler. Soit on bifurque sur la droite pour atteindre le petit pont de pierre et rejoindre le GR10. Plus ensoleillé c'est le meilleur choix à faire. Le chemin est facile, montant en pente douce sur l'adret et longeant le Mourguilhou, au bord duquel s'ébattent les lézards. A partir de là tout est simple, il n'y a qu'à suivre les traces rouge et blanche qui mènent à l'Estagnol. Là on peut s'offrir une bonne pause au milieu des chevaux de Mérens, s'ils sont encore en estive. Ils se laissent tranquillement approcher. Il faudra aussi prendre garde à ne pas s'asseoir sur des galettes car ce lieu sert aussi de villégiature aux vaches. A cet endroit, il faut 30 mn pour rejoindre l'étang de Comte. Au croisement du refuge de la Rulhe qui monte raide, il faut continuer tout droit. L'étang est installé au mileu d'un cirque alimenté par quelques ruisseaux - une belle cascade à droite notamment et une chute vertinigeuse. Le tour est fait en une demi-heure mais il est possible de glander sur ses bords et tremper les pieds dans l'eau avant de redescendre par le même chemin. 

Revenu·es au pont de pierre, la tentation est grande de continuer le GR qui descend à Mérens. Cest une très mauvaise idée surtout si vous avez garé la bagnole au premier parking. Ce chemin vous descendra très bas jusqu'au pont de Gazeilhe qu'il faudra traverser pour remonter ensuite vers votre point de départ. Résultat des courses, une heure de plus sur un trajet qui initialement en durait 3.

Pour l'occasion nous étions logé·es à l'Auberge du Nabre, tenue par quatre dames intrépides qui font le maximum pour que les randonneur·euses soient comme des coqs en pâte. Si le coeur vous en dit, le lendemain il est possible de reprendre le GR 10 juste au-dessus de l'église, vers les eaux sulfureuses. Au bout de 15 mn de montée, deux petits bassins de pierre permettent de se tremper dans une eau chaude qui dégouline sur le sentier.



 


 


 

 


 


 

 


 











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